△ Contexte

La technologie. On ne peut la ralentir, encore moins l'arrêter. Le progrès demeure et continuera d'exister.

L'entreprise CyberLife l'a bien compris, plaçant ses espoirs en celle-ci. Là où la pauvreté pullule, se montre toujours plus forte et criminelle, elle tire son épingle du jeu, noyant un peu plus l'humanité derrière les faciès faussement animés.

Les androïdes arrivèrent sur le marché en 2022. Pourvus d'une certaine forme d'intelligence, ils étaient l'avenir. Un soutien certain pour les humains, qui au fil des années furent éclipsés par ces machines.

Tensions palpables, Detroit revêt manteau de noirceur, des organisations fleurissant ça et là. Les crimes débordent, technologie révolte.

Les déviants, androïdes animés de vie, font peu à peu leurs apparitions, tuant ou blessant les humains.

Des enquêteurs sont mis sur les différentes affaires, mais rien n'y fait, il est déjà trop tard et un nom parcours les lèvres. Ra9. Est ce un dieu ? Leur sauveur ? Dans tous les cas il existe un androïde capable de rompre les chaînes de "l'esclavage" ; un androïde ayant acquis une conscience, des émotions, un être libre et pensant.

La révolte des déviants se fit en novembre 2038.

La ville fut mit à feu et à sang, les automates encore sans conscience retirés des foyers pour être placés dans des camps afin d'y être éliminés. Les humains étaient divisés à ce sujet, certains soutenant la libération des androïdes, les reconnaissants comme vivant et leur égal ; d'autres souhaitaient les voir disparaître, criant au vol d'emploi, à leur vie de mauvaise fortune.

C'est le 5 décembre 2038 que la présidente des États-Unis vint officiellement reconnaître la prise de conscience des androïdes, libérant, ceux qui le souhaitent, de leur entraves.

2045. Bien que les androïdes libres soient considérés comme des êtres vivants à part entière, les tensions demeurent en ville. Les crimes ne cessent de croître, d'exister, peu importe qui les a commis.

Beaucoup d'humains sont encore mitigés, n'acceptant qu'à moitié, si ce n'est pas du tout, la décision de la présidente Warren. Quant à CyberLife, les affaires n'ont jamais été aussi florissantes.

Du crime ou du robot, il est sûr qu'on ne s'ennuie pas à Detroit, Michigan. Mais rien ne dit aussi qu'on s'en sort indemne.