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Découvrir le monde ft. Clyde
10.10.22 19:20
Le club n’ouvrirait pas avant des heures et Sixtine était supposée être en stase, mais depuis son accident, c’est ainsi qu’elle appelait cette soirée où les clients l’avaient malmenée, violentée, détruite, ses temps de repos étaient troublés par ce que les mortels appelleraient des rêves peut-être. C’était des sortes de flash, des souvenirs remontant à la surface de ce qu’il lui était arrivé cette nuit là. Après ça, elle redoutait de se mettre en mode repos à nouveau et préférait rester les yeux grands ouverts et réfléchir. Elle ne prenait plus autant de temps non plus à se préparer, comme autrefois où elle cherchait le maquillage parfait, pouvant angoisser à l’idée de ne plus attirer autant les clients. Son créateur avait bien fait les choses, elle était obsédée alors à l’idée de plaire. Mais cette idée là entrait en conflit avec le traumatisme de l’accident. Sa main tremblait alors et lâchait le maquillage qui s’écrasait au sol, elle avait même déchiré plusieurs robes qu’elle avait pourtant mis du temps à pouvoir s’acheter. Cette fois-ci, elle ne comptait même pas essayer, elle voulait sortir.
Cela ne lui était pas autorisé, elle n’était pas sensé aller au dehors, on lui répétait que c’était dangereux, qu’il valait mieux ne pas s’y risquer, que le monde était rempli d’hommes avides et qu’au dehors, ils l’agresseraient pour avoir les mêmes bénéfices que dans le club mais sans avoir à payer, on lui avait dit aussi qu’ils seraient grossiers, violents, sans doute alcoolisé. Mais ces monstres là étaient entrés dans le club, l’avaient agressé, et personne n’avait rien fait. Personne. Là où elle était sensé être en sécurité. Elle n’avait plus peur d’au dehors maintenant, elle était intriguée. Peut-être qu’au fond d’elle, il y avait aussi le secret désir de retrouver ces hommes et de se venger. Ces idées se mêlaient en elle, manquant de la rendre folle. La seule façon d’en venir à bout était de céder à la tentation et de se glisser au dehors.
A cette heure-ci, elle savait que les employés étaient réduit au minimum, les filles et les quelques garçons humains dormaient, les androïdes quant à eux étaient en stase. Il y avait juste un vigile dehors et quelques caméras tournantes pour s’assurer que personne ne vienne voler un androïde ou les quelques objets précieux décoratifs du club. Bien sûr, il fallait compter aussi les employés qui s’occupaient du ménage à cette heure-ci, eux étaient très occupés et ne lui prêterait attention. Elle avait l’idée folle de se glisser par la fenêtre, c’était haut mais son corps était plus résistant non ? Elle l’avait appris douloureusement lors de son agression, son corps n’avait pas autant de dommages qu’une humaine en aurait eu. Ceux qui l’avaient réparés avaient vanté sa perfection, la résistance de ses tissus, elle avait été gênée pour la première fois de ce regard clinique posé sur elle. Mais la chute de deux étages, elle devrait s’en sortir. Elle se glissa donc par la lucarne de la salle de bain, et tomba au sol, moins souplement et gracieusement qu’elle le pensait. Mais ne subit aucune fracture ni blessure trop grave… sa cheville cependant grimaça quand elle fit quelques pas ensuite en s’enfonçant dans une ruelle sombre, cherchant à éviter d’être remarquée par les vigiles et les caméras.
C’est ainsi qu’elle esquissa quelques pas dans le centre ville, craignant d’être repéré trop vite, elle essaya de s’en éloigner, prenant la direction du sud. Elle avait si peur de croiser quelque figure d’autorité prête à la ramener au club qu’elle ne remarqua même pas les gens autour d’elle, le soleil au dessus d’elle, les nuages, le chant des oiseaux et tout ce qui constituait ce dehors qu’elle ne connaissait pas.
Clyde RK800Deviants
► Messages : 129 ► En ville depuis le : 29/09/2022 ► Points : 2
Nouveau jour ce lève, les rues toujours aussi vivantes, animées. Tu flânes, comme d'accoutumée, le regard allant ça et là. Des passant.e.s, des personnes à la rue, des androïdes libres ou non. Chaque jours se ressembleraient presque s'il n'y avait pas les déviants pour l'égayer. La découverte des émotions étant une chose relativement.. amusante à voir. C'est ce que tu pensais, notamment face à leurs expression. T'souris.
Mains dans les poches, t'avances, observant un androïde entrain de balayer le pavé. Feuilles mortes, mégots et un prospectus aux teinte violacée. Étrangement, sa t'parle. Plissant le regard, tu t'en approches de quelques pas sans pour autant gêner ton homologue entrain de travailler ; celui-ci ne s'arrêtant pas pour savoir c'que tu lui veux. Ce n'est pas un déviant. Instant silence, t'reviens à fixer le bout de papier au sol. Eden Club. Ton cortex s'agite, les circuits en branle tandis que t'as pompe à thirium s'accélère. Vue ce brouille, flash-back de corps à demi-nu entrain de danser. T'as un mouvement de recul, remuant ta main devant ton visage comme pour chasser cette apparition. Tu es fou, Clyde. Complètement dérangé.
La démarche rapide, tu t'éloignes du centre vers les quartiers plus “calme” au SUD de la ville. Verdure, volatiles aux chants doux, des airs d'un autre monde. Pourtant c'bien Détroit. Fixe, tu essaies de te calmer, réguler la tension de tes muscles cybernétiques, la diode à ta tempe au jaune. ❝ Fais chier.. ❞ Finis-tu par lâcher, passant une main sur ton faciès suite à cela. Secouant la tête, comme ci ce simple geste allait remettre tes idées en place, tu reprends ta route. T'sais pas vraiment où aller, tu n'as pas de destination précise, juste.. des fragments de souvenirs, des échos.
Mâchoires serrées, t'pinces l'arête du nez, espérant taire le mal de tête imaginaire qui pourrai te prendre. Prêt à repartir, tu cesses, l'regard fixé sur une silhouette, plus loin. Jeune femme semblant guère dans son élément. Une androïde à en juger par la LED à sa tempe mais aussi, le scan que t'viens de réaliser sur elle. Détournant les yeux, tu frappes en un bref coup de côté de ton crâne. Faut qu't'arrêtes de scanner tous le monde à tout va.
L'observant plus attentivement, tu as une étrange impression de déjà vu qui te pique à l'arrière du crâne. C'est une première pour toi et avant même d'avoir réalisé, te voilà à ses côtés. ❝ Excusez-moi.. On ne se serai pas déjà vu quelque part ? J'ai.. l'impression de vous connaître.. ❞
Nerveuse, Sixtine sursauta en entendant quelqu’un se frapper. Elle jeta un regard à l’homme qui maltraitait sa caboche. Les gestes violents la faisait mal réagir, replonger dans les souvenirs d’une soirée qu’elle aurait aimer oublier. Mais ce genre de souvenirs n’était pas aisé à chasser, il se cachait sous le plancher de votre esprit et en sortait dès qu’une petite fissure le lui permettait, se jetait sur vous et vous dévorait tout entier pour recracher une petite chose tétanisée. Cette petite chose se trouvait devant Clyde et se demandait si ses tourments allaient cesser un jour, plus profondément, elle se demandait si cet homme qui se penchait vers elle et la srutait était dangereux.
Jusqu’à ce qu’il lui demande s’ils s’étaient déjà vu, en s’excusant. Ce n’était pas la manière de parler typique d’un ivrogne violent. Enfin, elle en doutait. Et puis, en le détaillant à son tour, elle remarqua qu’il avait une gestuelle tenant plus de la machine que de l’homme, la led à sa tempe, et en déduisit qu’il était comme elle, une poupée mécanique, création de ces prestigieux laboratoires, complexe chose, qui devrait être précieuse mais étrangement ne l’est pas tant que ça. Au vu de comment on les traite, comme on l’a traité elle. Comme si elle était quelque chose de tout à fait banal, trivial. C’était effrayant d’y songer, alors elle se concentra plutôt sur ce qu’il venait de lui dire, chassant ces si étranges émotions d’un rire dissonant.
« Pardonnez-moi, je ne m’attendais pas à tomber sur… un camarade. » Comment appeler les siens ? Elle n’avait pas envie d’utiliser les termes que les humains employaient, parce que dans leur bouche ça paraissait souvent sale, trivial, presque insultant. Elle fronça les sourcils, essayant de se remémorer ce qu’il lui avait demandé, aussitôt la précieuse mécanique se mit en branle. Les souvenirs étaient plutôt bien répertoriés en sa cervelle de métal. « Nous nous sommes effectivement déjà vu, aperçu serait plus juste. C’était au club où je travaille… » Mais son cerveau bugua lorsque’elle réalisa que ces derniers allaient se poser des questions si elle ne rentrait pas assez tôt. Voulait-elle seulement rentrer ? Son visage s’était figé alors que ses réflexions s’envolaient bien plus loin que d’ordinaire mais plus rien n’était ordinaire.
Surprise qu'tu découvres sur le faciès de ton interlocutrice. Mains levées vers elle en guise d'apaisement, t'restes à une distance raisonnable, ne voulant la brusquer ou l'effrayer davantage. Elle ne semble pas à l'aise, encore moins dans son.. élément ? Tête qu'tu penches légèrement en l'observant, tu finis par lui adresser un sourire. Quelque chose de doux, rassurant. T'sais être expressif quand tu le veux, qu'importe qui est en face, androïdes ou humains. ❝ Je ne voulais pas vous faire peur, désolé.. C'est juste que.. Votre visage m'est vaguement familier.. ❞ Qu'tu réponds simplement, cette douceur restant là, encré en toi. T'as jamais été du genre brutal, pas qu'tu t'en souviennes en tout cas.
Réponse offerte, tu plisses le regard face à sa réaction, visage en proie à l'inquiétude, la peur. ❝ Ai-je dis quelque chose qui ne fallait pas..? ❞ Instant silence, la diode passant au jaune alors qu'tu repasses ses mots dans un coin de ta mémoire. "Le club où elle travaille". Flash crépite derrière tes paupières, tu plisses le regard en reculant d'un pas, une main à ton crâne. La LED passant au jaune puis rouge clignotant. Lumières violacées, ambiance tamisée, androïdes et humains se trémoussant langoureusement. Impression de voir une enseigne jusqu'à ce que tes lèvres se meuvent. ❝ Eden Club.. Vous travaillez à l'Eden Club.. C'est ça ? ❞ Doutes t'assaillent, parcours tes circuits comme un virus, chair synthétique qui frémit. T'secoues la tête, la diode à nouveau au bleu. Te reprendre Clyde, faut te reprendre.
❝ Pardon, je suis trop curieux.. ❞ Phalanges qu'tu passes dans ta chevelure, tu détournes un instant le regard pour finalement le reporter sur elle. ❝ J'ai des trous de mémoires, je peine à me souvenir de pas mal de chose. Par conséquent, je n'ai.. aucun souvenirs de vous. Juste une impression de déjà vu. ❞ Mince sourire pour excuses, tu regardes autour de vous, reprenant doucement, histoire de changer de sujet. ❝ Enfin.. Vous étiez en balade ? ❞ Voir une androïde travaillant là-bas hors du club, c'était étrange. ❝ Est-ce que je peux.. vous accompagner ? ❞ Tu tentes. Si elle refuse, tant pis. T'as rien à perdre, pas plus que ce que tu as déjà perdu. ❝ Je comptais me rendre au parc, vu qu'il fait beau.. ❞ T'espères sincèrement qu'elle va dire oui. Ce serai l'occasion d'en apprendre peut-être plus sur toi.
Peur ? Etait-ce de la peur qu’elle éprouvait ? C’était si étrange, ces sensations qui l’envahissaient. Et dire qu’avant, la vie était si simple. Ce n’était qu’une suite d’action qu’elle accomplissait, le contentement des clients était un plus, elle éprouvait alors la satisfaction de simplement faire ce qu’on lui demandait, peu importe ce qu’était cette demande. Aujourd’hui des milliers de questions se bousculaient en son esprit, le doute la submergeait et parfois, la bloquait, comme un bug survenant dans la machine. Elle sentait aussi toutes ces émotions, invasives, comme des insectes en une maison. Elle n’avait même pas la sensation d’avoir activé ses traits pour refléter ces émotions pourtant, elles étaient là. Assez remarquable pour que cet inconnu les souligne. « J’ai… je n’ai pas peur. Pas de vous en tout cas. Vous êtes… comme moi. » Elle ne précisa pas plus, c’était évident qu’ils sortaient de la même usine, peut-être même avaient-ils le même concepteur.
Elle secoua la tête. « Ce n’est pas… » Toutes ces hésitations, ces phrases incomplètes, cela non plus ne lui ressemblaient pas. Mais d’habitude elle ne parlaient pas pour rassurer quelqu’un. Elle ne parlait que lorsqu’on le lui demandait, lorsqu’on s’y attendait, lorsqu’on lui posait une question. Toutes ces couleurs si changeantes sur sa petite led, Sixtine se laissa distraire pendant une bref seconde. Jusqu’à ce qu’il mentionne son club. Sa led changea à son tour de couleur, alors que la nervosité la saisissait à nouveau. « Oui… oui j’y travaille. » Elle réalisa soudainement qu’on l’y attendait, que le temps défilait, tant que cela, devait-elle courir et rentrer ou avait-elle encore le temps ? Ses yeux se levèrent à la recherche du soleil dans le ciel pour estimer le temps écoulé.
Et puis, il lui avoua avoir des trous de mémoire. Etait-ce possible pour l’un d’entre eux d’oublier ainsi ? Elle n’arrivait jamais à rien oublier, même ce qu’elle voulait oublier. Mais une rapide déduction l’informa que ça devait être qu’un dommage subit ou un bug, pas vraiment quelque chose de souhaitable. « Je pensais pas qu’on pouvait… oublier. » murmura-t-elle avant de hocher la tête. « Je vais vous suivre, je suis curieuse de savoir comment nous avons pu nous rencontrer, car les images que j’en ai sont très brèves. C’était il y a longtemps, au club, il y avait du monde. Je ne peux en être certaine car mon cerveau fait de la place quand les souvenirs sont trop nombreux… mais je crois pas que nous ayons conversé à l’époque. » se souvint-elle en prenant avec lui le chemin du parc.
Analyse, l’regard qui la scrute, cherchant.. Eh bien, tu n’en savais trop rien. Des émotions, peut-être. Était-elle une déviante elle aussi ? Plissant vaguement le regard tandis qu’tu penches la tête, tu demeures attentif, à l’écoute. Si cette jeune femme travaillait à l’Eden Club, pourquoi était-elle dehors ? Led tourne doucement, passant un instant au jaune pour redevenir bleu ensuite. Ils ne devaient pas savoir, sûrement.
Risette étire tes lèvres, déride ton faciès peut-être trop sérieux. T’secoues caboche, baissant le regard sur tes chaussures usées. ❝ Je ne pensais pas cela possible mais.. Si. Je n’arrive pas à récupérer ma mémoire, elle demeure fragmentée. ❞ Des flashs, des impressions, c’est tout ce qu’il te reste, Clyde. C’est.. frustrant. Voix vient à t’extirper de tes pensées, tu l’observes à nouveau, hochant en douceur. ❝ C’est toujours mieux que rien.. Cela m’aidera peut-être. ❞ T’en doutes, mais qui sait.. Peut-être que tu en tireras quelque chose.
Bras tendu en une invitation silencieuse, t’ouvres la marche, prenant la direction du parc. Le pas tranquille, pognes aux poches, t’mordilles nerveusement ta lèvre inférieure. T’finis par prendre à nouveau la parole. ❝ Peut-être que mon prénom pourra vous aider.. Je me nomme Clyde.. Du moins, c’est ce que je crois. ❞ Semblant d’rire nerveux passe tes commissures. T’viens à douter de ton propre prénom, mais ce n’est pas sans raison. Tu l’sais au fond de toi, qu’il n’est pas tiens. ❝ Qu’elles images vous reviennent en tête ? Je me doute que cela doit être difficile, mais.. Essayé de vous rappeler d’un maximum de détails, s’il vous plaît. ❞ Qu’tu demandes avec douceur, tout de même, ton regard passant du sol à son visage. T’espères vraiment récolter un tant soit peu d’informations. Souffle artificiel t’échappes, t’tournes de nouveau la tête, le parc se dressant à quelques pas de là.
Il n’y a pas grand monde, l’air est légèrement frais bien que le soleil point. Quelques chants d’oiseaux, timides, se font entendre ça et là. T’ressens une certaine sérénité, c’est rare, surtout ces derniers temps lorsqu’ton cerveau torturé te fait d’sale coup.
Ainsi ils pouvaient perdre la mémoire. Ça paraissait improbable, mais après tout, ils étaient capables de dévier, d’éprouver des sentiments, alors pourquoi pas un trou de mémoire. Mais ils n’étaient pas humains, même s’ils leur ressemblaient. La perte de mémoire chez eux devait plutôt correspondre à de la perte de données. En théorie, elles ne devraient plus être accessible du tout si elles avaient été effacées, en revanche si le chemin d’accès avait été brouillé, les données abimées… Elle sentait que son cerveau surchauffait. Elle n’avait pas été étudiée pour réfléchir. Elle essaya de ralentir le flux de ses pensées. « Si elle est fragmenté, cela veut dire qu’il reste des données. » D’une certaine manière tout espoir n’était pas perdu. Elle sourit en le regardant, détaillant pendant un instant les traits du jeune androïde. Elle se demanda pourquoi il avait été créer, s’il s’en souvenait. Il avait l’air d’un déviant mais il ne lui parut pas dangereux pour autant.
Le prénom qu’il lui donna n’offrit guère plus que le détail de ses traits qu’elle avait étudié longuement, mais elle se dit qu’elle pourrait l’aider tout de même. Si elle lui dépeignait le club, ils s’y étaient forcément vu, il n’avait peut-être pas été entre ses bras, goûté à ses lèvres, mais ils avaient frayés ensemble durant une soirée. « Cela m’aiderait je pense si tu avais une notion de temps, mais je peux te raconter ce qu’il se passe au club, je suis une hôtesse comme les autres, je viens à la rencontre des clients. Je ne t’ai pas parlé, je crois pas, je m’en souviendrais d’un client androïde, j’en ai rarement. Mais tu as certainement dû parler à l’une de mes collègues, on porte toutes des robes moulantes, rouge et noir. Nos cheveux sont relevés d’un côté, nos lèvres maquillées en rouge. Généralement, on sert un verre aux clients, du champagne bien souvent. » Est-ce que ces détails l’aidaient à se rappeler ? Elle l’espérait. Elle continua sur sa lancée. « Il y a de la musique, un peu jazzy et des lumières tamisées, il se peut qu’on vous ai emmené dans l’une de nos salles privées, ce sont des petits salons avec des coussins rouge… » Ce qu’il s’y passait, avait-elle besoin de faire un dessin ?
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