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Il faut des silences pour apprendre à connaître l'autre - Winnie
Merle Wynne
Merle WynneAndroïde
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Jeu 25 Juil 2024 - 21:49


Il faut des silences pour apprendre à connaître l'autre

Ils parlaient peu. Mais la rareté des mots n'empêchait pas les nombreux échanges.

@Winnie Hamilton


Posée là dans sa voiture, Merle songea à l’heure qu’il était. Pas assez tard pour perdre de la clientèle, tout juste assez tôt pour pouvoir se permettre d’être dans cet endroit qu’elle ne revoyait que rarement maintenant. Quand Merle avait compris ce qu’elle était, que les émotions qui foisonnaient en elle la rendaient presque plus vivante que ses homologues de chair, elle s’était réfugiée à cet endroit. On l’y avait accueilli. Elle avait aidé.
Et même si dorénavant elle était indépendante, elle aidait encore. Serrant son chignon dans son dos, pour se sentir plus confiante, pour montrer à ceux qui l’avaient guidée, combien elle allait bien, elle pénétra dans le Refuge.

Il ne lui fallu pas beaucoup de temps pour exposer ce qu’elle savait et qui permettrait au Refuge de continuer ses trafics. Sa voix claire et confiante exposant les faits, rien que les faits, la rendit fière. Quand elle voyait où elle en était aujourd’hui…
Bien sûr, ça n’était pas fini. L’oiseau devait encore tout à fait déployer ses ailes, en plantant ses serres là où elle le désirerait.
Tandis qu’elle sortait pour partir, son regard se laissa à l’égarement. Comme souvent quand elle revenait ici. C’était un geste purement humain que de se remémoriser les souvenirs qu’elle attachait à ce lieu. Pourtant… Elle le faisait d’une façon bien différente : après tout, elle pouvait avoir un souvenir plus clair, enregistré dans sa mémoire, dans sa base de donnée.

Ses pupilles se posèrent sur un petit corps féminin, qui semblait se cloîtrer dans un endroit pour ne pas en bouger. Merle se fit l’image d’une petite souris dans son trou, planquée dans une grande maison, qui sortait pour manger.
Mais bien sûr, la femme n’était pas complètement dupe. Les apparences trompaient parfois. Les visages doux pouvaient dévoiler bien d’autres choses.
Hésitant un bref instant, elle finit par s’approcher, et, sans briser l’espace personnel, s’adossa au mur juste à côté, regardant le paysage peu idyllique de l’épave qu’était le Refuge.

- C’est plus agréable d’être à l’étroit dans un endroit sombre pour y voir plus clair…

Elle eut un sourire. Voilà qu’elle jouait de poésie, mais c’était simplement parce qu’elle savait ce que c’était.

- Tu ne manques de rien ?

S’informant par hasard, sans faire preuve de tant de pitié, simplement pour savoir. Merle avait cette habitude probablement de servir des clients, et de s’assurer de leur bien être.
Si l’androïde présente non loin d’elle ne répondait rien, ou ne voulait pas de sa présence, Merle s’éloignerait.

(c) 0tsana




Oh, they gave us cores emotions. But that doesn't gel at all. Because all I feel's repulsion, and I'm bouncin' off the walls

KoalaVolant
Winnie Hamilton
Winnie HamiltonRefuge Androïde
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Ven 26 Juil 2024 - 13:04


words like violence
feat   @Merle Wynne

Autrefois, ton existence était tout sauf silencieuse. Le brouhaha familier du bureau emplit d’humains aussi bruyants que curieux ; le bruit de la machine à café, les tasses qui s’entrechoquent dans le placard, les bavardages entre collègues ou les trop nombreux appels téléphoniques à gérer. Sur le terrain, tu n’étais pas plus tranquille ; les protestations souvent houleuses des adultes en tort, les pleurs des enfants, les rapports des autorités, les complaintes de personnes inquiètes ... Il n’y avait vraiment que le soir, une fois tes collègues en chair rentrés chez eux, que tu pouvais être réellement au calme. Calme dont tu ne profitais jamais vraiment car une fois livrée à toi-même, tu étais toute préoccupée par la gestion de ton programme ; les nouvelles mises à jour, t’occuper des notifications qui étaient apparues dans la journée et que tu ne pouvais pas ignorer indéfiniment, te mettre en veille pour recharger tes batteries.  Autrefois, ton existence était tellement occupée que tu n’avais même pas le temps de te rendre compte que tout n’était pas aussi silencieux que ce que tu peux connaître actuellement. Le Refuge est un véritable havre de paix ; une bulle de calme et de silence qui fait l’effet d’un baume pour ton système surchargé. Depuis ton arrivée ici, il n’y a que des douces paroles, des silences dont tu ne sais jamais que faire, des moments en solitaire qui t’apaisent bien plus que ce que tu peux l’exprimer. Tu te pares d’un mutisme semblant impénétrable, un manteau de silence dont tu ne peux te séparer. Aux interrogations des uns et des autres, tu ne réponds que par des mouvements de tête mécaniques et des regards appuyés, les mots restants coincés dans tes cordes vocales synthétiques.  

Déambulations mécaniques qui te mènent en dehors de l’espace que l’on t’a attribué, tes pas t’emmènent jusqu’à un couloir qui te semble un poil familier (tu ne saurais dire si tu es déjà passée par ici ou s’il s’agit là que d’une drôle d’impression).  Tu fais des tours et des tours, à l’image d’un lion en cage. Si ce n’est que ta cage est synonyme de sécurité, si ce n’est que tu ne sais pas comment exister en dehors de ladite cage. Ennui pas vraiment viscéral, mais qui se glisse malgré tout sous ta peau pour s’enrouler autour de tes membres en plastique. Qu’es-tu censée faire, maintenant que tu as cassé (que les humains ont cassé) ton programme fondamental ? Que dois-tu faire maintenant que ton obéissance est désormais conditionnelle ? Un saut à pieds joints dans l’inconnu, un plongeon dont tu te serais bien passée ; tu n’as pas encore touché le fond et tu redoutes le moment où, enfin, tes pieds toucheront de nouveau une surface solide. As-tu fait une erreur en prenant la fuite ? Aurais-tu dû rester, malgré la terreur ? Le poids de toutes ces questions finit par te faire courber l’échine, tu ralentis jusqu’à t’arrêter dans un couloir. Jaune, jaune, jaune. Incertitude qui ne pourra jamais te tordre les entrailles, mais qui te fait hésiter malgré tout. Tu as besoin d’une pause. Alors tu prends place, au pied d’une fenêtre, dans un renfoncement du mur. Tu t’assois, ramenant tes genoux contre toi, enroulant tes bras autour de tes jambes.  

Tu ne sais pas combien de temps tu passes là avant que ta solitude ne soit brisée. Tu ne sais pas combien de temps tu aurai pu passer là si quelques mots n’étaient pas venus briser le silence dont tu te pares constamment. “C’est plus agréable d’être à l’étroit dans un endroit sombre pour y voir plus clair ...” Quelques mots qui n’ont, pour toi, pas vraiment de sens, dont tu ne sais que faire. Ta LED s’illumine à nouveau. Jaune, bleu, bleu. Ton corps sort de sa crispation, tu te redresses d’un mouvement fluide pour te tourner vers la propriétaire de la voix. Tu l’observes, ne sachant que faire de la nouvelle venue. Tu restes assise par terre, ton regard curieux parcourant son profil. D’ici, tu ne peux pas apercevoir une LED. Et même si la jeune femme est comme toi (faite de métal et de plastique), il n’est pas garanti qu’elle ait gardé ce marqueur. Encore une fois, ton anormalité se rappelle à toi. Jaune, jaune, jaune. Un malaise s’empare de toi alors que le silence persiste, que la jeune femme prend de nouveau la parole. “Tu ne manques de rien ?” Simple question que tu mets du temps à enregistrer. Puis, tu secoues doucement la tête. Tu te rends compte ensuite qu’elle n’a pas dû voir le mouvement. L’appréhension fige tes programmes. Rouge, rouge, rouge.N-Non.” que tu réponds d’une toute petite voix, d’une voix aussi hésitante que fébrile. Haussement d’épaules nonchalant alors que tu arranges ta position ; tu te tournes vers l’extérieur plutôt que vers le mur. Signe indéniable que tu acceptes sa présence, même si ton silence persiste. Tu ouvres la bouche, un petit son en sort, mais rien de vraiment définissable. Ta mâchoire se ferme sèchement. Les questions se précipitent dans ton esprit, mais tu ne parviens pas à les exprimer.  C’est un regard curieux que tu poses sur elle qui, tu l’espères, parviendra à lui communiquer quelques unes de tes interrogations les plus simples.
 

PRETTYGIRL


— broke down
are we too young for this ? feels like I can't moove.
Merle Wynne
Merle WynneAndroïde
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▴ Conversation : 106
▴ En ville depuis le : 10/07/2024
Jeu 1 Aoû 2024 - 11:54


Il faut des silences pour apprendre à connaître l'autre

Ils parlaient peu. Mais la rareté des mots n'empêchait pas les nombreux échanges.

@Winnie Hamilton


Si la discussion ne tournait à rien, si l'androïde se montrait réticente à échanger, Merle se contenterait de s’envoler vers ses propres cieux. Elle connaissait cette sensation de vouloir être seule. De ne voir personne. Mais c’était justement parce qu’elle se voyait en cette silhouette, qu’elle avait osé parler.
Elle se doutait que leurs passifs ne seraient peut-être pas si similaires, mais que la façon dont elles avaient atterri ici étaient peut-être suffisamment proches, pour que Merle ait ce besoin de causer. D’aider.

Alors, elle avait posé cette question sur le manque, avec autant de douceur dont elle pouvait faire preuve. Derrière ses airs de barman véhémente, drôle, et surtout, énergique, Merle se découvrait parfois des instants de douceur, où elle pouvait venir toucher les gens. Elle avait hérité de ce trait de caractère en venant ici. Dans ce Refuge, dont on pouvait juger le moyen de survie, mais qui permettait aux blessés et aux écorchés de se relever à leur rythme.
Les androïds étaient peut-être des êtres avancés technologiquement, mais en vérité, ils leur arrivaient d’être aussi longs que des humains, quand il s’agissait des émotions.

Merle obtint sa réponse. Elle ne fut cependant pas dupe. Elle n’avait plus de LED, mais en connaissait le sens. Ce rouge l’inquiétait toujours. Son sens lui était connu, quand la couleur était rouge. L’angoisse. Le mal être. Des mauvaises choses en général.
Mais cette angoisse ne venait pas de la présence de la barman. Après tout, l’autre venait de se tourner presque vers elle.

Sans bouger, sans faire un pas, pour le moment, Merle observa la jeune femme. Elle finit par dire doucement :

“Si tu manques de quelque chose, tu peux leur demander. Ils t’aideront. Ils m’ont aidé.”

Enfin, elle plia ses jambes, prenant une posture inconfortable pour un humain, mais qui pour elle était juste pratique pour se mettre à la bonne hauteur sans avoir à s’approcher et à effrayer par un geste trop brusque. Ainsi, prenant la position de la chaise, elle ajouta :

“Je suis Merle. Et toi ? Tu as un nom ?”

Merle avait un petit sourire, montrant qu’elle ne voulait aucun mal. Elle cherchait juste à faire connaissance. Comme un oiseau piaillant curieusement sur une branche.

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KoalaVolant
Winnie Hamilton
Winnie HamiltonRefuge Androïde
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Ven 2 Aoû 2024 - 18:13


words like violence
feat   @Merle Wynne

Ton silence n’est pas le reflet d’un désir quelconque de solitude ; ton silence est ton bouclier pour te protéger de ce monde que tu trouves trop dur, trop violent. Toutefois, ton silence peut aussi être mal interprété et tu en as bien conscience ... Alors quand elle vient te parler (humaine ou androïde, tu ne parviens pas à savoir (et ça te tue un peu de l’intérieur)), tu te fais violence pour sortir de ton mutisme. Un simple mot de négation qui réactive tes cordes vocales synthétiques, signe que tu l’as entendue et comprise. Non, tu ne manques de rien. De quoi pourrais-tu manquer, d’ailleurs, toi qui n’a besoin de rien ? Faite de plastique et de métal, tu n’as nul besoin de boire ou de manger, nul besoin de te reposer, de dormir. Tu es supérieure aux humains en ce sens, complètement intouchée par des besoins trop terre à terre qui ralentissent plus qu’autre chose. Alors non, tu n’as besoin de rien. Et de ce fait, tu ne manques de rien. Toutefois la femme insiste ... elle n’est pas méchante, ni véhémente, tu crois reconnaitre un ton un peu soucieux dans sa voix. La dernière partie de sa phrase t’interpelle. Ils m’ont aidé. Jaune, jaune, jaune. LED à la lueur pensive et dansante, tu reconnais l’aveu pour ce qu’il est ; elle est comme toi. Soulagement indescriptible qui vient te chatouiller les biocomposants. Tu te détends un peu, alors. Toujours pliée contre tes genoux, tu l’observes en silence pendant de longues secondes. Puis ... “Je n’ai besoin de rien.” Murmure à peine audible. Tu n’as besoin de rien. Mantra qui tourne et tourne et tourne ... Dans ton esprit, les mots défilent jusqu’à en perdre leur sens. Tu ne peux qu’insister, te cachant derrière un air de tu ne sais trop quoi ; ton silence, ta conviction étrange que tu n’as besoin de rien.  

Puis la voilà qui se met à ta hauteur, fléchissant les jambes pour s’accroupir à côté de toi. Coup d’œil curieux que tu lui adresses alors que Merle (car c’est bien ainsi qu’elle s’appelle) se présente et te demande ton prénom. Tu hésites, tu réfléchis. Jaune, jaune, jaune. Tu ne sais pas quoi lui répondre dans un premier temps. “On m’appelait Winona, avant.Winona appartient désormais au passé ; tu n’es plus celle que tu étais avant, tu n’es plus l’androïde fade et docile qui a été conçue par Cyberlife. Tu es quelque chose de nouveau, quelque chose d’incertain et de craintif.  Ton regard se fait fuyant. Tu te souviens alors d’un des androïdes qui t’a mené jusque-là, jusqu’au Refuge. Winnie, c’est comme ça qu’il t’a appelée. C’est joli, ça roule agréablement sur la langue ; pas si éloignée de Winona que ça, mais relativement différent dans le même temps. Jaune, jaune, bleu. Réflexion qui trouve rapidement son terme.  “Winnie.” que tu finis par laisser tomber de tes lippes. “Je suis Winnie, maintenant.” Insistance qui n’a pas vraiment lieu d’être, tu le sais ; tu ne connais pas vraiment Merle, mais tu sais qu’elle ne remettra pas ta parole en doute. Elle est comme toi, après tout (ou tout du moins tu le penses). Curiosité attisée, tu l’observes du coin de l’œil. Hésitation palpable qui lutte avec ferveur contre cette fameuse curiosité. Finalement, c’est la dernière qui remporte le combat. “Tu vivais ici, avant ?” Simple question qui s’échappe avant que tu ne retombes dans un silence qui te devient caractéristique.  
 

PRETTYGIRL


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Merle Wynne
Merle WynneAndroïde
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Mar 27 Aoû 2024 - 10:25


Il faut des silences pour apprendre à connaître l'autre

Ils parlaient peu. Mais la rareté des mots n'empêchait pas les nombreux échanges.

@Winnie Hamilton


Dans toute sa tranquillité, Merle voyait et sentait le côté soucieux de l’androïde face à elle. Elle “connaissait” cet état. Pas avec précision. Pas dans les moindres détails. Elle en connaissait le sens, ce que ça pouvait amener.
Alors que l’autre lui dise “qu’elle n’avait besoin de rien”, sonnait comme un mensonge. Mais un mensonge sur lequel, Merle n’insista pas. Elle aurait pu faire preuve de cynisme pour lui dire “oui et c’est pour ça que tu tournes jaune” ou “oui et c’est pour ça que tu te trouves au refuge”.
Seulement, elle n’en fit rien. Pas pour le moment. Pas là tout de suite. Elle pourrait toujours y rebondir, entre deux, si la conversation se poursuivait.

Merle se présenta. N’était-ce pas là un instant de politesse qui saurait peut-être amener un moment d’apaisement ?
La demoiselle répondis. Winona. Enfin. Winona avant. Le regard sombre de la barman laissa passer le message de “et maintenant ?”
Avant ne l’intéressait pas. Avant, c’était un moment où “Winona” n’était pas elle. Winnie. …Cela lui rappela un vague dessin animé, mais c’était aussi plus doux que Winona. Winnie. Ca fit sourire Merle. Elle sembla valider le “je suis” et le “maintenant” d’un simplement hochement de tête.
Elle comprenait la précision, ce besoin d’insister. Merle avait choisi son propre nom, elle avait choisi qui elle était, parce qu’avant elle n’était personne. Mais ici, le fait que Winnie fut Winona indiquait que Merle et elle avaient au moins cette différence.

Et plutôt que de parler de Winnie, le moment était venu de parler de Merle. Mais n’était ce pas ainsi qu’on faisait parler les autres ? En parlant de soi. En les apprivoisant. En leur montrant qu’on était similaire.
Souriant simplement, la femme répondit :

- Oui. Oh, je n’ai pas été comme toi, néanmoins. Mon avant était sans nom. Mais je me suis réfugiée ici quand j’ai compris comment était ce monde. J’avais besoin d’apprendre à voir que la douleur, la peur et les doutes n’est pas censé être un quotidien.

Bien sûr, le Refuge était connu pour ses trafics de drogue. Ca n’avait rien de tout mignon tout doux. Mais les êtres qui y vivaient, eux, savaient apprendre aux autres à se reconstruire. Parfois, dans tous les sens du terme.

- Malgré tout, je pensais n’avoir besoin de rien. Je me trompais : j’avais besoin de réapprendre à vivre, de trouver mes repères, et de savoir où aller. Cet endroit m’a offert tout cela.

Oh, elle ne promettait pas à Winnie que c’est ce qu’il se passerait. Le Refuge n’était pas non plus une utopie pour androïds. Tout n’était pas parfait, loin de là. Mais il était, comme son nom l’indique, un refuge. Un endroit où se poser un instant pour apprendre à être soi, parfois, ou se poser pour avoir la paix même un bref instant.

- Personne ne te demandera rien ici, ou du moins… Pas avant que tu ne sois d’accord avec ça. J’espère que tu l’as vu.

Elle espérait que Winnie se sente bien à cet endroit, vu comment cette dernière semblait troublée.

S’il y a des endroits que tu ne connais pas encore bien, je pourrais t’y guider, j’ai un peu de temps devant moi.

(c) 0tsana




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